Accident de la route : comment réagir ?
Par Hélène Luz | Le 04/04/2023 | Conseils achat / vente | Guides & Essais
Chaque jour, on dénombre près de 10 personnes tuées, sur les routes françaises. Un constat auquel viennent s'ajouter quelques 200 blessés. Malgré les efforts et les nombreuses campagnes de sécurité routière, ces chiffres font froid dans le dos.. En cause, une vitesse souvent excessive et non adaptée, l'utilisation du téléphone ou encore la consommation de stupéfiants, d'alcool au volant.
-
06/12/2024
Malus écologique 2025 : à quoi s’attendre ?
Face à la crise climatique, le gouvernement français renforce en
-
05/12/2024
AGENDA : Sports Mécaniques Outre-mer – DECEMBRE 2024
Retrouvez l'agenda des sports mécaniques des Outre-mer pour le mois
-
05/12/2024
Le rôle stratégique du call center dans l’automobile
Le Groupe Citadelle a déployé un call center en support à ses
-
04/12/2024
L’émergence des concessions à mobilité électrique dans les Outre-Mer
Le marché de la mobilité électrique se porte bien dans les
Un accident de la route ne se prévoit pas. L’état de choc qu’il peut entraîner chez le conducteur peut donc laisser ce-dernier hagard. Pour ne pas laisser la panique prendre le dessus, nous vous expliquons ici, que faire en cas d’accident et les démarches à effectuer si vous êtes témoin, victime ou même l’auteur d’un accident.
Sommaire
Les premiers réflexes en cas d’accident de la circulation : protéger, alerter et secourir !
La législation française fait obligation à tout un chacun de porter assistance à des personnes en situation de danger. Il ne faut cependant pas agir de manière irréfléchie lorsque vous êtes victime ou témoin d’un accident de la route, qu’il soit corporel ou simplement matériel. La règle d’or pour intervenir en toute sécurité et ne pas occasionner un sur-accident est d’appliquer la méthode PAS.
P pour Protéger
Commencez pas sécuriser la zone et les éventuels blessés, que vous soyez directement impliqué dans l’accident ou le premier arrivé sur les lieux. Il faut, en effet, tout mettre en œuvre pour éviter un nouvel accident avec les autres usagers de la route. Il importe donc de placer votre véhicule afin qu’il ne représente pas un obstacle supplémentaire pour les automobilistes arrivant sur les lieux afin d’éviter un sur-accident. Par ailleurs, il est important de ne pas vous garer trop près des voitures, camions ou motos accidentés pour ne pas gêner les secours, à leur arrivée. De plus, il convient de baliser l’accident, si cela ne constitue pas un danger pour vous. Il est, alors, nécessaire de placer un triangle de signalisation au minimum 30 mètres avant ce dernier. Et bien évidemment, il est obligatoire d’enfiler votre gilet de sécurité, avant de sortir de votre voiture.
A pour Alerter
Une fois que la zone de l’accident est sécurisée, tout comme les éventuelles victimes, prévenez les équipes de secours sans plus attendre. Dans de telles circonstances, chaque seconde compte!
Plusieurs solutions s’offrent à vous selon l’endroit où vous vous trouvez. Les autoroutes et certaines autres routes sont équipées de bornes d’appels prévues à cet effet. Privilégiez-les, car elles sont localisées. Ainsi, la personne qui prend en charge votre appel sait très précisément où vous êtes. Ces équipements sont implantées tous les 2 km.
Si l’accident s’est produit dans un autre endroit, il faut utiliser votre téléphone portable pour alerter les secours.
Dans le cas où vous trouvez dans un autre endroit, vous n’avez d’autre choix que de faire usage de votre téléphone portable pour contacter les secours. Différents numéros sont joignables pour ces situations:
- le 112, qui correspond au numéro d’appel européen
- le 15, qui est le SAMU
- le 18, celui des pompiers
- le 17 pour les forces de l’ordre
Il est toutefois primordial que vous prépariez au minimum cet appel. Cela peut vous paraître une perte de temps, néanmoins cela en fera gagner aux urgentistes. Ils seront, en effet, capables d’établir un premier diagnostic. Par conséquent, donner votre nom, votre prénom, la localisation de l’accident, le nombre de personnes et de véhicules impliqués, puis, surtout, leur état de santé. Ces informations sont extrêmement précieuses puisqu’elles déterminent le nombre d’équipes à envoyer sur place et les matériels nécessaires.
Dernier conseil : ne coupez pas la conversation. Il peut, en effet, vous être demandé d’accomplir certains gestes en attendant l’arrivée médicale !
S pour Secourir
Après avoir protéger et alerter les secours, vous devrez vous concentrer sur la ou les victimes. Selon l’état de santé des personnes blessées, il peut être nécessaire de pratiquer certains gestes pour maintenir ces dernières en vies ou pour éviter que leur état de santé ne se dégrade davantage. Quoi qu’il arrive, particulièrement en cas d’accident mortel, gardez votre sang-froid, afin de ne pas stresser plus les autres automobilistes ou piétons accidentés.
Que faire en cas d’accident de voiture uniquement matériel ?
Dans le cas d’un accident de la route dit « matériel », il n’y a pas lieu d’appeler la police ou la gendarmerie, exception faite s’il y a délit de fuite. Cependant, il vous est fait obligation, par exemple, d’échanger un certain nombre d’informations avec toutes les parties impliquées. Vous devez ainsi leur transmettre :
- le nom de la compagnie assurant le véhicule ainsi que votre numéro de contrat souscrit ;
- le nom et le prénom de la personne au volant au moment de l’accident ainsi que le numéro de son permis de conduire ;
- le propriétaire du véhicule ;
- la plaque minéralogique du véhicule conduit.
Tous ces éléments donneront, aux différentes assurances, matière à ouvrir les dossiers de prise en charge.
L’établissement d’un constat amiable n’est pas obligatoire même si cela est plus que recommandé. En effet, les déclarations mentionnées par les divers conducteurs donneront la possibilité de déterminer les responsabilités de chacun le cas échéant.
Comment déclarer un accident routier corporel à son assurance ?
Lorsque vous êtes conducteur et blessé dans un accident de la route, il est impératif d’accomplir plusieurs formalités., notamment pour une éventuelle indemnisation. Une fois que votre état de santé le permettra, faites parvenir à votre assureur un certificat médical détaillant vos différentes blessures, qu’elles soient légères ou graves.
Ce document doit, par ailleurs, être accompagné de votre déclaration d’accident de la circulation routière, stipulant les circonstances de ce dernier ainsi que les coordonnées de toutes les personnes concernées. Pensez aussi à informer les services de la sécurité sociale de ce qui vous est arrivé.
Vous étiez passager ? Votre prise en charge sera alors toute autre. Grâce à la loi Badinter, les victimes qui ne conduisaient pas sont automatiquement couvertes par l’assureur du conducteur fautif. Ainsi, nous n’aurez à transmettre que les pièces justificatives demandées.
Vous êtes au fait maintenant de toutes les démarches à mettre en œuvre en cas d’accident de la chaussée, que ce dernier soit juste matériel ou malheureusement corporel. Cela ne vous dédouane cependant pas de faire preuve de prudence sur les routes.
- Malus écologique 2025 : à quoi s’attendre ? - 06/12/2024
- Changer les roues de sa voiture : illégal ? - 02/12/2024
- Animal domestique en voiture : les précautions à prendre ! - 25/11/2024
Laisser un commentaire