
En Martinique, un phénomène unique en son genre fait parler de lui, chaque année : de vieilles voitures reprennent vie ! Ces « Bwadjaks » paradent dans les vidés lors des jours gras. Une tradition qui n’existe nul par ailleurs.
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Le mot bwadjak est un créole martiniquais qui signifie vieille voiture. A l’origine, ces véhicules de carnaval étaient effectivement de très vieilles voitures, réanimées pour l’occasion des 4 jours de carnaval. Aujourd’hui, les bwadjaks ne sont plus si anciennes. Elles doivent, en effet, répondre à des normes de sécurité de plus en plus strictes, pour parader. Mais cela n’empêche que la bwadjak reste un monument culturel et carnavalesque martiniquais.


Sommaire
Entre usages et controverses
Les années passant, cette coutume est fréquemment un sujet de controverses. Si ces voitures sont originales par leurs couleurs et leurs dessins, elles sortent également de l’ordinaire par le bruit qu’elles font. Un bruit qui, passé une certaine heure, devient une véritable nuisance sonore pour les riverains.
Ainsi, si à l’approche des jours gras, ces vieilles voitures ces véhicules se font fréquemment entendre en communes et dans les quartiers de Fort-de-France, elles en ravissent certains mais en font râler beaucoup d’autres.

Une tradition encadrée
Des associations sont engagées pour valoriser cette pratique et lutter contre son image de nuisance sonore. Cependant, à cette période, des bwadjaks marron, tout aussi bichonnées par leurs propriétaires, circulent librement sur tout le territoire et causent ces tapages à des heures inappropriées.
Concernant les voitures sélectionnées pour défiler dans les parades, un dispositif les soumet à une autorisation préalable, imposant, par exemple, une limite de 102 décibels. Un contrôle technique de moins de 3 mois est également obligatoire pour s’assurer de l’état des pneumatiques, de l’éclairage, de l’existence de portières et d’un capot sur le moteur, d’un système de freinage en état de marche, d’un pot d’échappement homologué et des ceintures de sécurité. De plus, le véhicule doit être assuré. S’il ne remplit pas cette charte, ce-dernier n’obtient pas le macaron lui permettant de circuler lors des défilés.


Une passion avant tout
Bwadjak Addict a vu le jour en 2016, de la rencontre de 3 passionnés et son ambition est bien de pérenniser ces voitures de style. Installée à Fort-de-France, l’association réunit curieux et fanatiques, autour d’une dizaine de véhicules qu’ils entretiennent et préparent tout au long de l’année, en fonction du thème, choisi par la ville-capitale.
Rencontre avec des passionnés.
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