Nicolas Alexandre, un chauffeur privé à la rencontre du public

Âgé de 38 ans, l’entrepreneur a fondé son entreprise il y a trois ans. Celle-ci fait partie des sept sociétés de chauffeurs privés de Martinique affiliées à la Fédération française des exploitants de VTC (FFEVTC). Rencontre avec un entrepreneur passionné et désireux de développer cette activité encore en devenir aux Antilles. 

C’est avec sa superbe berline Renault Talisman que Nicolas Alexandre est venue à notre rencontre. Look de dandy et formules de politesse, le trentenaire ne laisse rien au hasard. « Il faut être professionnel en toute circonstance », lance avec le sourire le trentenaire. Impliqué et soigné, Nicolas Alexandre est aussi un homme discret teinté d’une certaine timidité. Son handicap, il en fait également une force. S’il reste pudique sur le sujet, le chef d’entreprise a fait d’une contrainte « une force ». Il encourage d’ailleurs, tout un chacun « à se lancer » et de « ne pas avoir peur ». Un bel exemple de détermination qui donne de l’espoir pour les personnes en situation de handicap.   

Une passion depuis l’enfance

Passionné d’automobile, c’est en admirant les voitures de luxe sur le petit écran durant son enfance, qu’il a nourri l’idée de se lancer plus tard dans l’aventure VTC. Transporteur d’hydrocarbures durant 5 ans dans la société de son père, en 2018 il finit par réaliser son rêve en créant Luxury Concept Drive. Un service qui s’étend de la simple course à la location à la journée, en passant par la prestation de services pour des événements professionnels ou privés tels que des mariages ou des anniversaires. Un panel des prestations large en somme. À noter qu’au-delà du simple chauffeur privé, Nicolas Alexandre est aussi labellisé « chauffeur de sécurité » (security plan) après avoir passé une formation adaptée. Une reconnaissance qui permet au prestataire de pouvoir assurer la protection d’un client dans différentes circonstances. 

Ambitieux, Nicolas Alexandre espère à l’avenir élargir son parc automobile et embaucher. Enfin, si le natif du Diamant reste encore attaché à la motorisation thermique, il ne voit tout de même pas d’un mauvais œil l’arrivée des véhicules électriques : « c’est une bonne chose pour l’environnement mais pour mon activité, il est préférable d’avoir une voiture avec une motorisation disons classique car j’ai besoin d’une certaine autonomie au niveau du carburant et d’une certaine puissance  concernant la motorisation. Mais avec le temps nous verrons l’évolution des moteurs électriques ».