VHU : la guerre est déclarée
Par Redaction | Le 31/08/2021 | Dossiers de la rédac' | Green

La lutte contre l’abandon des véhicules hors d’usage est un combat perpétuel au sein des départements d’Outre-mer. En dépit des efforts de l’Etat et du financement du traitement des épaves par les constructeurs, bien du chemin reste à faire. Enquête en quatre volets.
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Les Véhicules hors d’usage (VHU) sont un danger à plus d’un titre dans les départements d’Outre-mer. Leurs pneus crevés, mais aussi les divers coins et recoins des épaves sont autant de refuges pour le développement larvaire des moustiques. La lutte contre la dengue, aux Caraïbes comme dans l’Océan Indien, passe par une éradication des nids de moustiques et donc par une lutte acharnée contre les VHU.
Alors que les carcasses ne cessaient de proliférer au bord des routes, l’Etat avait pris le taureau par les cornes en 2018. Au mois d’octobre avait été signée une convention avec 22 constructeurs automobiles, tous représentés sur les DOM. Le but était d’acter le fait que ces derniers financent la collecte et le traitement des véhicules abandonnés. Selon le plan présenté aux constructeurs, l’objectif était de permettre le retrait de 60 000 épaves disséminées dans les départements d’Outre-mer.
Si le système est désormais rôdé après trois années d’existence, il n’est pour autant pas venu à bout des VHU : « Depuis 2018, cet accord a permis de traiter 10 900 véhicules abandonnés très majoritairement sur la voie publique » a fait savoir le ministère de la Transition écologique en mars 2021, avant de préciser que « les opérations de collecte ont concerné principalement la Guadeloupe, la Martinique et La Réunion ». Trois années ont donc suffi à lancer la machine sur trois territoires, tandis qu’en Guyane et à Mayotte, l’affaire est nettement plus compliquée : « En Guyane, moins de 5 VHU sont collectés pour 1000 habitants » indiquent les services de l’Etat : démolisseurs défaillants, manque de matériel et d’infrastructures, difficulté de compréhension avec les populations voire même avec les mairies… Les associations chargées du nettoyage des départements d’Outre-mer ont encore bien du travail à fournir.
A.M
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