Discovery Sport : le Land Rover familial et polyvalent

Même si le Discovery Sport est synonyme de SUV compact chez Land Rover, sa silhouette est plutôt imposante, surtout de trois quarts arrière. Ce n’est pas la longueur qui se remarque (4,60 m) mais plutôt sa largeur de près de 2,20 rétroviseurs déployés. Le coup de crayon est beau, inimitable : impossible de prendre ce Land Rover pour un véhicule d’un autre constructeur. 

C’est avant tout l’intérieur qui nous a bluffé. La couleur crème de notre modèle d’essai (finition Acorn) participe à l’ambiance zen et luxueuse ressentie en s’installant derrière le volant. Avant même de démarrer, le conducteur sait qu’il va devoir prendre son temps, pour le plaisir.

La Land Rover Discovery Sport : un Confort ultime

Ne cherchez donc pas une sonorité sportive ou encore une vigueur débordante. Notre modèle d’essai, le Discovery Sport P200, embarque un 4 cylindres de 200 ch (320 Nm de couple). Avec près de deux tonnes sur la balance, les 100 km/h sont atteints en un peu plus de 9 secondes. En ajoutant des passagers (une troisième rangée de sièges peut être installée), tablez plutôt sur 10 secondes. Heureusement, en cas de fort dénivelé, la boîte de vitesses automatique réagit assez tôt pour relancer la machine. Et pour les conducteurs pressés, une version plus puissante, hybride rechargeable, est disponible au catalogue (P300e avec 309 ch et 540 Nm de couple) contre 5000 € supplémentaires à finition équivalente.

Hybride, le véhicule prêté par Land Rover s’en sort très bien à condition de rester souple. En ville, le mode électrique est très agréable lors des manoeuvres et à basse vitesse. Même si le moteur thermique prend la relève assez vite. Le principal atout de ce Discovery Sport est ailleurs. Nids-de-poule ou dos d’âne, le confort est étonnamment préservé. Parmi tous les véhicules testés sur Oovango, il surclasse même la concurrence allemande et décroche la Palme d’or dans ce domaine. Vendu à partir de 54 000 € (hors options), le Land Rover Discovery Sport est donc un achat de bon père de famille. 

Petit détail qui a son importance, ce modèle, flexfuel, peut fonctionner au Superéthanol-E85. Un carburant moins cher mais introuvable en Outre-mer. Récemment, à la suite d’une question soulevée par le député martiniquais Jiovanny William à l’Assemblée nationale, Jean-François Carenco, ministre délégué aux Outre-mer, s’est montré favorable à l’instauration de l’éthanol les DOM. Il pourrait prochainement ouvrir une discussion avec la SARA, la Société Anonyme de la Raffinerie des Antilles. Affaire à suivre…