500e : l’Abarth passe à l’électrique et va faire grand bruit

Bleu poison ou vert acide ? En voyant les deux coloris disponibles de cette nouvelle 500e, difficile de rester insensible. « Quand l’extraordinaire devient encore plus extraordinaire », signale d’ailleurs Abarth. À l’extérieur, le caractère sportif est immédiatement identifiable grâce au nouveau lettrage sur le capot avant et arrière. Un Scorpion est également présent sur les flancs de la voiture, près des portières. Mention particulière au pare-chocs spécifique, à la lame avant blanche et aux jantes de 17 pouces qui renforcent le style agressif.

L’intérieur est tout aussi réussi, sobre et sportif. C’est surtout certaines fonctions de l’ordinateur de bord dédiés à l’Abarth qui ont attiré notre attention, à l’image d’un menu qui permet de mesurer les performances : 0 à 60 km/h, 0 à 100 km/h, freinage… Très ludique.

Punch sonore de la 500e

Contact, aucun bruit… Plutôt logique pour une voiture électrique. Pourtant, l’Abarth 500e intègre un générateur de son pour reproduire le célèbre rugissement de la version thermique. La particularité est qu’il ne provient pas d’une enceinte à l’intérieur de l’habitacle mais à l’extérieur, située à côté de la roue arrière gauche. Lors des phases d’accélération, le résultat est bluffant et reproduit assez fidèlement le célèbre échappement Record Monza. Les passionnés pourront heureusement désactiver cette fonction.

Côté dynamisme, nous avons mesuré le 0 à 100 km/h en 7,1 s. Un joli score ! L’accélération de 0 à 50 km/h est en revanche plus efficace que sur les modèles thermiques, en raison du couple instantané de l’électrique (235 Nm). Le châssis est par ailleurs très précis et le freinage ne manque pas de mordant, même en haussant le rythme dans le sinueux.

L’ADN Abarth est donc respecté. À condition d’avoir en tête que l’autonomie réelle ne bat pas des records (un parcours de 70 km sur un trajet mixte a déchargé la batterie de 45 %), cette 500e, compacte, dynamique, électrique et sportive, n’a pas de réelle concurrente. Un véritable joujou, accessible à partir de 36 000 €.

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Sébastien Berthoud

Passionné de voitures de collection et rompu au pilotage sur circuit (Le Mans, Magny-Cours, Le Castellet…), je suis journaliste depuis plus de 20 ans et essayeur automobile depuis le début de l’aventure oOvango.com. Je teste chaque modèle (plus de 120 depuis la création du site) pendant une semaine environ afin de retranscrire fidèlement les sensations de conduite et conseiller au mieux les lecteurs.

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