Une motarde passionnée et engagée : Oriane Jean

Oriane Jean a décidé de s’offrir ses permis moto et bateau après ses études d’infirmière. La première moto de cette motarde a été une GSR Roadster. Actuellement elle est propriétaire d’une Yamaha R6. Elle est passée en sportive, la position sur la moto n’est pas la même.

L’esthétique est la première chose qui l’a attirée (la beauté, le son etc…). Ensuite la sensation de liberté et de pouvoir se balader rapidement. La vitesse est également une des choses qui l’a attirée dans la moto. Elle a d‘ailleurs eut l’opportunité d’effectuer un stage de piste à Pau ; « c’était super, sur piste on est libre on peut aller au maximum c’est vraiment interessant ».

Au début de sa pratique les gens étaient étonnés, cependant maintenant c’est devenu un peu plus courant de voir des femmes à moto. Même si les gens restent toujours impressionnés face aux motardes.

Etre féminine à moto.. c’est possible !

« Avec des bottines avec des petits talons, on peut aussi s’habiller avec des vêtements justaucorps. » explique Oriane. Ce sont des tenues qu’elle apprécie mais qu’elle ne porte pas au quotidien. Généralement elle pilote avec un jean, tout dépend de l’endroit. «Mais ça m’est déjà arrivé de faire attention a ma tenu en fonction de l’endroit ou je vais. »
Oriane nous explique que l’image de la motarde est souvent associée au « sexy ». 
Il y a un fantasme sur la motarde  » les hommes sont souvent impressionnés « , nous dit Oriane.

La moto de ses rêves, serait une BMW. Cependant elle précise que sa Yamaha R6 lui convient parfaitement. Sa route fétiche est celle du Nord Caraïbes. Elle affectionne les routes sinueuses. 

Le risque à moto étant constant Oriane y pense souvent. Elle s’est beaucoup assagit depuis le décès d’une amie motarde. « Je me suis dis que la route n’est pas forcement l’endroit où faire de la vitesse ».
D’ailleurs elle a déjà eut quelques frayeurs avec sa Yamaha R6, comme dans la montée de Bellefontaine où sa moto avait beaucoup guidonné. Mais, avec le temps et l’expérience, le type de conduite change et la prudence reste de mise.

«Ce serait bien d’avoir une piste de façon a pouvoir s’exprimer. » remarque Oriane. Il n’y a effectivement aucune infrastructure pour les motards, malgré les demandes des groupes de motards en Martinique. Ni même pour les voitures…

La sensation de liberté et d’évasion sont le sentiments qu’Oriane vit à moto. Elle aime particulièrement le son de sa moto. « Au delà du bruit, ne serait ce que pour la sécurité, qu’on soit entendu par les automobilistes c’est important ».