BMW M240i xDrive Coupé vs Alfa Romeo Giulia Quadrifoglio : le comparatif de la berline sportive 

Un 6 cylindres en ligne typique de BMW face au V6 Alfa Romeo développé en partenariat avec Ferrari. Un beau match en perspective pour ces deux bolides destinés aux passionnés.

Design : BMW ou Alpha Romeo ?

Les touches sportives de l’Alfa Romeo Giulia Quadrifoglio ne manquent pas : gros freins en carbone-céramique, magnifiques jantes de 19 pouces, toit en fibre de carbone, diffuseur arrière spécifique et l’emblématique trèfle à quatre feuilles sur le côté du véhicule. Mais BMW sait aussi charmer les conducteurs, néophytes comme passionnés, avec des dimensions supérieures à l’ancienne M2 qui favorisent son côté agressif. Un vrai monstre aux courbes acérées quand on regarde le véhicule sous certains angles. Notre coeur chavire instantanément.

Vainqueur : BMW

Performances

Forcément, avec 130 ch séparant les deux modèles (510 ch contre 374 ch), l’Alfa Romeo domine la BMW, avec un 0 à 100 avalé en 3,9 secondes contre 4,3 secondes pour l’Allemande. En revanche, le ressenti à l’accélération n’est pas si différent et les relances, grâce au couple disponible (plus de 500 Nm sur les deux modèles) sont impressionnantes lors des dépassements.

Vainqueur : Alfa Romeo

Sonorité et plaisir : BMW ou Alpha Romeo ?

La sonorité du moteur et de l’échappement sport sont des éléments à prendre en compte sur une sportive. Avec sa ligne Akrapovic (en option), l’Alfa Romeo joue plutôt dans la gamme des sons aigus et demande de monter assez haut dans les tours pour profiter de ses vocalises. À l’inverse, la BMW a une tonalité beaucoup plus rauque. Le volume sonore est également plus important dans l’habitacle à bas régime. Tout est une question de goût mais dans les deux cas, on a le droit à une symphonie magique et un réel plaisir d’abuser du pied droit.

Vainqueur : match nul

Confort et équipement

Grâce à une répartition idéale du poids (50/50), un châssis prévenant et un freinage irréprochable, l’Alfa Romeo n’a aucun mal à passer la puissance aux roues arrière, y compris sur chaussée humide. Le pilote peut d’ailleurs choisir entre plusieurs modes de conduite adapté à son envie, avec le sélecteur DNA. Jusqu’à transformer la voiture en bolide de course armé pour le circuit avec le mode Race.

Sur la BMW, le centre de gravité, très bas, augmente l’impression de sportivité. Grâce à la transmission intégrale intelligente BMW xDrive et la suspension SelectDrive M (en option), la motricité est aussi sans faille. L’affichage tête haute est un modèle de lisibilité, surtout en mode sport où la zone rouge est clairement signalée afin de de passer les rapports au bon moment avec les palettes au volant pour un maximum d’efficacité.

Dans les deux cas, la sportivité est omniprésente avec une instrumentation résolument tournée vers le conducteur. Légère avance toutefois à la BMW avec un ordinateur de bord plus affûté. 

Vainqueur : BMW

L’avis d’Oovango

S’offrir l’Alfa Romeo Giulia Quadrifoglio, avec quelques options, demande un chèque de 100 000 €, hors malus. Du coup, facturée 60 000 € (76 000 € pour notre version d’essai), la BMW M240i xDrive Coupé s’avère presque raisonnable. À ce niveau-là, on ne parle de toute façon plus d’achat raison, mais uniquement de passion, surtout que la consommation ne doit pas être un critère sur un véhicule sportif (plus de 10 litres aux 100 km sur ces deux modèles). Nous sommes donc devant deux voitures très désirables, aux multiples qualités, avec une petite préférence au final pour la BMW M240i xDrive Coupé dont la cote se maintiendra un peu mieux dans le temps. 

BMW M240i xDrive Coupé : 18,5/20

Alfa Romeo Giulia Quadrifoglio : 18/20