Octroi de mer : Ben Isa Ousseni en appelle aux distributeurs
Par Arnaud Murati | Le 30/09/2021 | Économie et politique
Le président du département de Mayotte a assuré que la collectivité regardait « ligne par ligne, produit par produit » ce qui pouvait faire l’objet d’une baisse de taxation. Mais il rappelle que trop souvent, la générosité fiscale ne profite pas aux clients finaux.
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Les prix du transport maritime ont explosé ces derniers mois, avec des tarifs multipliés par 10 sur certaines destinations (lire ci-après). Afin de lutter contre le renchérissement de tous les produits importés, l’une des solutions des départements d’Outre-mer peut être de baisser l’octroi de mer, une taxe dont la recette revient directement aux collectivités locales. Mais pour le président du conseil départemental de Mayotte, procéder à ce geste n’est pas forcément la panacée : « Nous avons déjà énormément baissé l’octroi de mer » a expliqué Ben Isa Ousseni sur le plateau de France TV la 1ere, « nous allons travailler ligne par ligne, produit par produit, nomenclature par nomenclature. Mais ce que nous regrettons, c’est que souvent, cela ne se traduit pas par des baisses de prix à l’étalage. J’en appelle à la responsabilité des distributeurs… »
Peu d’impact sur la baisse des prix
Le point soulevé par M. Ousseni avait déjà été abordé par Olivier Rivière, vice-président de la région Réunion. Interrogé par le Sénat en 2020, celui-ci avait confié qu’en dépit « d’un octroi de mer à taux zéro sur les véhicules électriques pour en encourager l’achat (…) on constate que leur prix d’achat reste néanmoins plus élevé qu’en métropole ».
L’écart de prix d’un modèle entre l’Hexagone et les territoires d’Outre-mer est lié à plusieurs facteurs, dont la différence de version des véhicules et des surcouts à chaque échelons de la chaine d’approvisionnement. Pourtant, concernant l’octroi de mer, cette taxe impacte d’autant plus le prix final du produit qu’elle est basée sur sa valeur brut et son coût d’acheminement.
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