4e vague : vers une baisse de salaire dans le secteur automobile aux Antilles ?
Par Redaction | Le 17/08/2021 | Économie et politique

Les entreprises du secteur automobile n’ont pas l’obligation de fermer pendant le confinement en Guadeloupe et Martinique, mais la baisse d'activité pourrait entrainer une mise en chômage partiel synonyme de perte de revenus pour certains salariés.
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En attendant de potentielles mesures spécifiques d’aide aux entreprises impactées par la situation sanitaire des Antilles, les employeurs doivent se référer au dernier dispositif d’activité partielle réévalué par le gouvernement au 1er juillet. Les indemnités liées à la mise en place du chômage partiel ont baissé.
« Toute entreprise peut solliciter une allocation d’activité partielle pour ses employés dans l’impossibilité de travailler, si elle est confrontée à une baisse d’activité notable ou à des difficultés d’approvisionnement liées aux nouvelles mesures sanitaires », rappelle un expert de la Chambre de Commerce et d’Industrie de Martinique (CCIM). Certains secteurs, comme l’hôtellerie ou la restauration sont dits « protégés » car fortement impactés par les mesures et fermés administrativement : le dispositif d’aides n’a pas évolué pour ces secteurs depuis le début de la crise sanitaire.
Seulement 60% du salaire indemnisé en cas d’activité partielle
Cependant, « le secteur automobile antillais n’est pas obligé de fermer en août », rappelle l’expert de la CCIM. Les entreprises de ventes et de réparation entrent donc dans une catégorie pour laquelle les indemnités ont baissé au 1er juillet. Concrètement, un salarié mis en chômage partiel en ce mois d’août est indemnisé par l’État à hauteur de 72% net de son salaire, contre 84% précédemment, ce qui équivaut à 60% de son salaire brut. Les employés rémunérés au SMIC ne sont pas concernés par ces réductions potentielles de salaire en cas de mise en chômage partiel.
Pour les autres employés, les négociations du « reste à charge » du salaire se font en interne. Il revient donc à chaque employeur de recourir ou non à l’activité partielle en réduisant après négociation celle d’une partie de son personnel, puis en s’accordant avec la Direction Départementale de l’Emploi, du Travail et des Solidarités (DDETS) d’Outre-mer concernée sur le montant final du « reste à charge ».
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