
Une nouvelle taxe écologique sur les véhicules électriques entrera en vigueur en 2026, mettant fin à l’exonération du malus au poids. La mesure, qui vise les modèles dépassant 2,1 tonnes, inquiète particulièrement les concessionnaires et ralentit la transition électrique dans les DROM.
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C’est un nouveau coup dur pour les propriétaires de véhicules électriques, et une mesure qui pourrait freiner le développement de l’électrique dans les DROM.
Alors que l’Union Européenne envisageait, au mois d’août dernier, d’imposer jusqu’à 36% de taxes pendant cinq ans pour les voitures électriques chinoises, le marché de l’électrique est cette fois-ci confronté à une nouvelle taxation qui devrait entrer en vigueur en 2026.
Alors que les incitations au passage à l’électrique sont de plus en plus nombreuses, cette taxe intervient à un moment où ces véhicules se démocratisent davantage dans le monde, grâce aux dernières avancées technologiques. En effet, alors que les véhicules électriques ont longtemps été critiqués pour leur manque d’autonomie, ces dernières avancées pourraient bien être à l’origine de cette nouvelle taxe…
Sommaire
En quoi consiste cette nouvelle taxe sur les véhicules électriques ?
A partir du mois de juillet 2026, les voitures électriques neuves seront soumises aux taxes écologiques, et ne seront donc plus exonérées du malus au poids qui s’applique déjà à tous les autres véhicules. Si le gouvernement de François Bayrou explique que cette décision a été prise dans le cadre de la lutte contre la pollution automobile, d’autres véhicules seront concernés par des malus automobiles.
L’objectif de cette taxe étant d’inciter les français à se tourner vers des véhicules moins polluants, ce malus se base sur le poids des véhicules, et plus précisément à partir de 2,1 tonnes pour les voitures électriques, contre 1,5 tonne pour les véhicules thermiques.
Cet abattement de 600 kg n’a pas été sélectionné au hasard, mais se justifie par le poids des batteries des voitures électriques qui est réputé pour être plus lourd. Si cela incite à se tourner vers les petits véhicules, ou certains modèles de berlines, ce sont essentiellement les SUV qui devraient être ciblés par ce malus écologique.
Ce que cela change pour les acheteurs et les constructeurs
Avec ce nouveau malus qui concerne les véhicules électriques, les potentiels acheteurs devraient changer de comportement dans leur décision d’achat. En effet, si les voitures électriques étaient jusqu’à présent achetées pour leur faible coût énergétique, au delà des convictions écologiques de chacun, cette décision pourrait remettre en question certains achats.
Bien que les économies de carburant pouvaient justifier l’achat d’un véhicule électrique, ces économies pourraient ne plus être aussi avantageuses qu’aujourd’hui.
Par ailleurs, avec une évolution de nombreuses règles fiscales pour les automobilistes, comme les prochaines règles Crit’Air, certains parlent d’un tournant sans précédent. Ces nouveaux dispositifs devraient aussi amener les constructeurs automobiles à prendre en compte cette décision pour leurs prochains modèles électriques. En effet, en plus de concevoir des véhicules électriques plus légers, les constructeurs devraient aussi rendre ces derniers plus économiques en énergie.
Les concessionnaires de l’Outre-Mer en danger ?
Face à cette décision, de nombreux concessionnaires ont montré leur inquiétude, d’autant plus en Outre-Mer où la transition vers le tout électrique doit encore réaliser une très grande marge de progression. Par ailleurs, dans certains territoires inadaptés aux véhicules citadins comme en Martinique où en Guyane, cela ne devrait pas favoriser le marché de l’électrique.
Ce nouveau malus écologique est annoncé alors que le nouveau barème du malus écologique est entré en vigueur le 1er mars dernier. En effet, le seuil du déclenchement de la taxe sur les émissions de dioxyde de carbone a été abaissé à 113 g/km en 2025, pour arriver à 103 g/km en 2027.
Une transition vers la mobilité électrique difficile dans les DROM
Cette nouvelle taxe ne devrait malheureusement pas faciliter la transition énergétique vers l’électrique, d’autant plus que les immatriculations des voitures électriques neuves peinent à grimper. En 2024, les chiffres du baromètre Avere / AAA Data ne recensaient que 146 immatriculations de voitures électriques neuves dans l’ensemble des DROM. A titre de comparaison, l’organisme mettait notamment en avant l’Île-de-France, où ce sont plusieurs milliers de nouvelles immatriculations qui ont été répertoriées.
Cette transition est d’autant plus difficile que les DROM rencontrent des difficultés d’approvisionnement de véhicules électriques. En effet, les délais d’attente pouvant avoisiner plusieurs mois pour les consommateurs, couplé au manque d’infrastructures et aux conditions climatiques, peu d’automobilistes ont déjà franchi le pas en Outre-Mer.
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