Ibrahim Ali et d’Anli Julien, deux cousins se sont associés pour créer Saziley Scooters, une application permettant de louer des scooters électriques à la minute.
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Désengorger le chef-lieu de Mayotte, en proie à des embouteillages monstrueux, est l’un des défis majeurs du territoire. Les projets de nouvelles routes et de transports en commun n’étant pas encore concrétisés à l’heure actuelle, certains entrepreneurs tentent d’innover pour contribuer à résoudre le problème. C’est le cas des deux cousins Ibrahim Ali et d’Anli Julien ; associés dans la création de Saziley Scooters.
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« En Italie, les scooters électriques en auto-partage existent depuis plusieurs années. En voyant cela je me suis dit : pourquoi pas à Mayotte ? », déclare Anli Julien, sensible à la problématique des embouteillages sur son île. Son cousin Ibrahim Ali et lui ayant fait les mêmes études en génie électrique, ils ont décidé de créer Saziley Scooter. Une application permettant de louer des scooters électriques à la minute. Le principe est simple : il suffit de télécharger l’application, de s’inscrire et l’usager peut alors utiliser le scooter le plus proche de l’endroit où il se trouve. La zone d’utilisation se borne au grand Mamoudzou. La vitesse diminuant progressivement jusqu’à extinction totale en cas de dépassement.. « Pour l’instant, notre zone se situe principalement sur la Route Nationale. Mais nous pouvons élargir la zone pour les clients réguliers », précisent les deux cousins.
La location se fait au tarif de 23 centimes la minute. Un prix qui revient moins cher que celui des taxi-motos clandestins que beaucoup d’usagers empruntent en toute illégalité ; pour éviter de rester coincés dans les embouteillages. « Nos scooters sont légaux et électriques, ils ne génèrent donc pas de pollution atmosphérique », affirment les deux associés. Le hic est évidemment que l’usager doit savoir conduire un deux-roues puisqu’il n’y a pas de chauffeur…Le compteur intégré au scooter s’arrête au moment où son conducteur replace le casque dans le top-case.
Des scooters entièrement personnalisés pour l’entreprise
Pour le moment, l’entreprise naissante ne possède que 10 scooters. « C’est une période-test. Nous avons ouvert en 2020 avec une grosse communication, mais la crise du covid nous a frappé de plein fouet », se désole Anli Julien. Ibrahim Ali et lui ne se sont toutefois pas laissé abattre et ont relancé leur affaire après le confinement ; juste au moment où le concept de scooters électriques commençait à fleurir dans beaucoup de grandes villes européennes. Malheureusement, le déploiement de Saziley Scooter se limité faute d’AOT (Autorisation d’Occupation du Territoire). « Nous avons fait la demande auprès des administrations concernées depuis longtemps, mais nous sommes toujours à l’heure actuelle sans réponse », se désolent les deux associés qui souhaiteraient également louer des vélos électriques. « Les batteries des scooters se rechargent au siège avec des panneaux solaires, mais les vélos se rechargent sur des bornes fixes solaires, ce qui nécessite obligatoirement une AOT », expliquent-ils.
Épris d’innovations, les deux cousins tenaient à ce que leurs scooters soient entièrement personnalisés pour leur marque. Si la carcasse se fabrique en Chine, les circuits électriques ont été entièrement conçus et dessinés de leurs mains. Un ordinateur de bord relié à un système d’alarme et de balises empêche tout vol du véhicule ou du casque. « C’est une conception entièrement originale. Nous avons souhaité innover dans un secteur porteur aujourd’hui pour Mayotte », concluent les deux entrepreneurs qui espèrent bientôt obtenir le fameux AOT afin de pouvoir élargir leur activité.
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